Iodamine Volaille

La canicule de 2003 a provoqué en France la mort de plusieurs millions de volailles, et entraîné plus de 45 millions d’euros de préjudices pour les éleveurs. Le phénomène du« coup de chaleur » est la cause de cette mortalité.
La thermorégulation chez les oiseaux est particulièrement délicate, puisqu’ils ne possèdent pas de glandes sudoripares, et ont seulement la possibilité de réguler leur température en vaporisant de l’eau par leurs voies respiratoires. Ainsi en période chaude ils accroissent leur rythme respiratoire. Lors d’augmentation modérée de la température, la posture (déploiement des ailes), le plumage, la régulation de l’appétit réalisent une première adaptation.
Dans le coup de chaleur, qui se produit surtout lorsque la température extérieure dépasse 30 degrés, la fréquence respiratoire peut atteindre 200 inspirations par minute, des réactions irréversibles s’enchaînent, avec un déséquilibre acido-basique (alcalose) et des troubles cardiaques et nerveux.
La température corporelle peut atteindre 47 degrés.                                                       
L’air inspiré est rejeté avant d’atteindre les poumons, et l’hypoxie s’ajoute à l’alcalose, aboutissant à la mort.

COMMENT PEUT AGIR UN COMPLÉMENT ALIMENTAIRE ?
Dans un stress thermique prolongé, les animaux s’adaptent plus ou moins selon leur rusticité, la qualité de leur alimentation, la quantité de stress déjà induite par les conditions d’élevage.
On peut augmenter leurs possibilités d'adaptation en soutenant leur homéostasie : équilibre acido-basique optimal, adaptation au stress (action dite « adaptogène »).
Dans l’éventualité d’un coup de chaleur lié à des conditions climatiques exceptionnelles, les solutions techniques sont évidemment primordiales : attention portée à l’abreuvement, systèmes de refroidissement par aspersion, pulvérisation ou brumisation, contrôle du renouvellement de l’air.… Toutefois il ne faut pas négliger l’action possible sur la résistance des animaux : en 2003 nous avons noté une mortalité sensiblement plus faible dans les élevages recevant une alimentation enrichie en Iodamine® Volailles, dans des conditions comparables par ailleurs.